Immobilier à Paris et en Île-de-France : vers une stabilisation du marché
Selon les dernières données des Notaires de Paris-Ile-de-France, le marché immobilier évolue encore à un rythme soutenu dans la Région, avec toutefois un léger ralentissement de l’activité et de la hausse des prix.
Quelles sont les grandes tendances du marché immobilier francilien ?
Dans la continuité des 1ers mois de 2018, le marché immobilier francilien est resté dynamique fin juin 2018. L’activité est toujours située à un niveau élevé en Ile-de-France, malgré un léger essoufflement des ventes, plus sensible dans la Capitale et pour les appartements en Petite Couronne. Cette atténuation de la pression de la demande des acquéreurs a modéré la hausse des prix dans un mouvement appelé à se prolonger cet automne. Le scénario qui se dessine ressemble donc à un « atterrissage en douceur », le marché bénéficiant encore de conditions d’acquisition favorables malgré le manque chronique d’offre de logements et l’effort important qu’il faut consentir pour devenir propriétaire en Ile-de-France.
Combien coûte un appartement en Ile-de-France ?
Fin juin 2018, un appartement coutait 4.580 euros/m² en Petite Couronne (en hausse de +3,7% sur un an) et 2.960 euros/m² en Grande Couronne (+ 0,9% en un an). Le département le plus onéreux demeure les Hauts-de-Seine avec, pour un appartement, un prix au m² de 5.480 euros. Les appartements les moins chers sont situés en Seine-et-Marne et dans l’Essonne (à 2.580 euros/m²).
Quelles sont les perspectives d’évolution du marché à Paris et en Ile-de-France ?
Vers un atterrissage en douceur ? L’activité francilienne bénéficie toujours de solides moteurs : les taux d’intérêt des crédits à l’habitat sont toujours très attractifs et la pierre garde la confiance des ménages, dans une conjoncture économique un peu mieux orientée.
Si l’activité a ralenti, elle reste encore proche des plus hauts historiques enregistrés en 2017, et ce dans un contexte que l’on attend sans changements fondamentaux dans les prochains mois.
Les fragilités du marché immobilier local sont connues : prix élevés et donc contrainte budgétaire très forte pour les ménages, manque d’offre de logements dans l’attente des impacts positifs mais sans doute progressifs de la loi ELAN, impact des chantiers du Grand Paris, et dépendance vis-à-vis de la législation fiscale et financière devenue un peu moins favorable pour les acheteurs.
Mais globalement, un scénario d’une stabilisation prend forme et pourrait se prolonger dans les prochains mois en Ile-de-France.
Le marché du neuf à fin Avril 2018

Source : Notaires Île-de-France